Défaite dans le choc
0 - 1
89' Oris (0-1)
La technique
Virton : Moris ; François, Angiulli, Mbow, Lauriente ; Schmit, Lecomte, Prudhomme (73' Napoleone) ; Grain (73' Vercauteren), Koré (88' Lazaar), Joachim.
Tessenderlo : Brughmans ; Christians, Vanaken, Bammens, Hulsmans, Van Aerschot ; Moutawakil, Deferm ; Jeunen, Brouwers (63' Poell, 93' Kerckhofs), Oris
Cartes jaunes : Moris, Mbow ; Jeunen, Moutawakil
Arbitre : L. Willems
Assistance : 2.700
Le résumé de TV Lux
La conférence de presse de David Gevaert
L'interview de Manuel Angiulli
La presse
Un geste ferme pour déposer, claquer plutôt, sa bière sur le pupitre. Un autre, tout aussi énergique, pour frapper la paume de sa main avec son poing.
«C’est ça qu’il nous manque», martèle David Gevaert dans une expression sans équivoque, en quittant la conférence de presse. Le T1 virtonais veut dire par là qu’il a sans doute manqué à ses troupes ce zeste de grinta supplémentaire pour finir les actions, exploiter les (nombreux) ballons qui ont traversé la surface adverse.
Parce que pour le reste, il ne pouvait rien reprocher à ses joueurs. Le match plein qu’il espérait, ils l’ont livré samedi. «Il n’y avait qu’une équipe sur le terrain, résumait le coach virtonais. On a appliqué ce qu’on avait préparé à l’entraînement et on a eu six grosses occasions. Maintenant, même si la victoire de Thes a des airs de hold-up, on ne peut pas dire qu’on doit gagner 2-0. Car les occasions, il faut les mettre au fond. Au basket, au volley, si tu domines, tu gagnes. Au foot, ce n’est pas toujours vrai.»
Ce qui est vrai, c’est que l’Excelsior se trouve désormais à 14 longueurs de Tessenderlo et derrière le tandem Lierse – Deinze, ses deux principaux adversaires pour la montée puisque Tessenderlo n’a pas demandé la licence requise.
Un dernier constat qui laisse quand même Anthony Moris dans le doute. «Pas de licence, peut-être. Mais j’attendrai la date limite du 15 février pour en être sûr, confie le portier virtonais. Maintenant, même 14 points de retard, ce n’est pas nécessairement insurmontable. J’ai toujours tendance à voir le verre à moitié plein. Vous les divisez par deux, ça en fait sept. Vous les battez deux fois au tour final et il n’y en a plus qu’un.»
Coupable d’une relance trop précipitée à l’origine du but, le portier virtonais ne fuyait pas ses responsabilités: «J’ai joué vite, je voulais gagner. Il y avait encore quatre défenseurs près de moi, donc je n’avais pas le sentiment de prendre un gros risque. Oris en a bien profité. Il a rarement été bien servi dans ce match, mais ne s’est jamais énervé. Comme s’il savait qu’il allait obtenir une occasion. Et quand il l’a eue, il ne s’est pas posé de questions. Dans ce match, il nous a peut-être manqué ce que Thes avait pour exploiter notre supériorité, pour tuer ce match. Ils ne sont venus que quatre fois, mais ils ont été quatre fois dangereux en allant au bout de leurs actions. Notre jeu est peut-être un peu trop posé, trop ordonné par moments.»