Explication situation joueurs
La Direction du Royal Excelsior Virton a pris connaissance avec un étonnement certain du communiqué adressé par les joueurs aux différents médias ainsi qu’à l’Union Belge et à la Pro League.
Sans entrer dans une polémique qui n’aurait rien de constructif dans la gestion du problème évoqué par les joueurs, la Direction rappelle qu’elle a toujours entendu privilégier l’intérêt du club par rapport aux intérêts personnels de qui que ce soit.
Certains joueurs ont sollicité expressément une demande de liberté de transfert ; il leur a été répondu, par le biais d’un des conseils du Club, qu’une telle demande ne reposait sur aucun fondement légal ni contractuel eu égard aux dispositions de la loi sur le sportif rémunéré, aux dispositions de la CCT de 2018 applicable en l’espèce et du contrat individuel.
Les demandes de liberté de transfert se fondaient sur une disposition de la CCT de 2018 qui ne pouvait être appliqué en l’espèce puisque cette disposition concerne la relégation sportive ; or ce n’est pas le cas du Royal Excelsior Virton qui n’est pas relégué sportivement mais bien administrativement suite au refus de licence professionnelle.
Les joueurs qui avaient interpellé le club n’ont formulé aucune objection à cette analyse.
La Direction du club n’a jamais refusé de convenir avec quelque joueur que ce soit d’un transfert vers un autre club pour autant que cela se fasse dans le respect des règlements et des conventions individuelles et pour autant que le club de l’Excelsior Virton avec lequel ils sont liés soit associé à ces négociations ainsi que cela se pratique.
Si les inquiétudes des joueurs peuvent se comprendre, il est inexact de prétendre que ceux-ci seraient pris en otage par la Direction du club alors que c’est sur base d’un règlement illégal que le club a été relégué dans le football amateur et qu’il se trouve lui-même en quelque sorte otage des décideurs de l’Union Belge de football ; sur base de la motivation de la décision de l’ABC un recours en révision a été introduit devant la CBAS.